lundi 17 février 2014

Première  journée de trajet (16 février ) : de Buenos-Aires à San Andrès de Giles
Départ vers 8 heures50 mn sous l’œil admiratif de nos hôteliers qui sont devenus peu à peu des amis, apprenant à mieux nous connaître. Il est vrai qu’ils ne doivent pas souvent rencontrer des groupes comme le nôtre.
Le plus dur a été fait pendant 45 mn où nous avons réussi à faire rentrer tous les bagages dans le Peugeot Expert. Mais il n’y a vraiment plus de places. Les grands stratèges du rangement (Jean Pierre, Philippe et Michel) ont fait des miracles.
Le trajet d’aujourd’hui comporte deux parties : la sortie de Buenos Aires à travers les « blocks » et un grand axe qui nous guide sur 35 km à peu près le long d’une voie ferrée (l’Avenida Rivadavia). La camionnette est positionnée derrière les tandems le plus souvent . Le gyrophare fonctionne bien et le panneau « attencion cyclista …) qui prend tout l’arrière du fourgon facilite l’attention des automobilistes. (Michel est au volant sur cette partie de notre trajet journalier et André est copilote.)
Une pause pour déjeuner vers 13heures alors que nous n’avons fait qu’à peine la moitié du trajet. Il faut dire que pendant les 25 premiers km nous avons eu  un feu rouge tous les 1OOm.
La seconde partie est plus roulante : on quitte la banlieue  et on découvre la campagne. L event est plutôt favorable et la température est raisonnable (30 ° peut-être ). La circulation  n’est pas intense (nous sommes un dimanche) mais on découvre les premiers poids lourds dont certains parfois nous serrent d’assez prêt.
Nous atteignons San Andrés de Giles vers 18 heures et nous mettons à la recherche de notre hôte dans cette petite ville. Tout le monde connaît Sylvana et Marin Boldu ; on découvre que Martin est responsable du club cycliste et qu’il y a précisément une compétition ce dimanche. On se dirige vers le « parca communa » où on retrouve toute l’équipe : ils ont un genre de vélodrome de 800m de piste en macadam très soigné avec virages légèrement relevés. Très remarquable.
L’accueil à  San Andrés est extraordinaire. On nous conduit dans une escuella où nous serons hébergés ; on nous apporte notre dîner. L’ambiance est fameuse et laissera un grand souvenir.  Nos hôtes dînent avec nous (quelques responsables et leurs enfants très serviables (omelette, poulet grillé, pizzas, et pâtes, boissons , le tout au-delà de ce qu’on peut consommer raisonnablement ; les plus courageux s’efforcent de se faire comprendre avec quelques mots  en espagnol ; Antoine (appelé ici Antonio) s’exprime en italien avec un italophone. Une médecin gynécologue de la ville qui parle un bon français a été appelé à la rescousse et nous adresse un très gentil mot d’accueil

A 23 heures à peu près, nous partons nous coucher dans un dortoir où chacun a trouvé un lit.

1 commentaire:

  1. On suit votre voyage au jour le jour ! Bon courage. Brigitte et jean-Paul

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