Première journée de
trajet (16 février ) : de Buenos-Aires à San Andrès de Giles
Départ vers
8 heures50 mn sous l’œil admiratif de nos hôteliers qui sont devenus peu à peu
des amis, apprenant à mieux nous connaître. Il est vrai qu’ils ne doivent pas souvent
rencontrer des groupes comme le nôtre.
Le plus dur
a été fait pendant 45 mn où nous avons réussi à faire rentrer tous les bagages
dans le Peugeot Expert. Mais il n’y a vraiment plus de places. Les grands
stratèges du rangement (Jean Pierre, Philippe et Michel) ont fait des miracles.
Le trajet
d’aujourd’hui comporte deux parties : la sortie de Buenos Aires à travers
les « blocks » et un grand axe qui nous guide sur 35 km à peu près le
long d’une voie ferrée (l’Avenida Rivadavia). La camionnette est positionnée
derrière les tandems le plus souvent . Le gyrophare fonctionne bien et le
panneau « attencion cyclista …) qui prend tout l’arrière du fourgon
facilite l’attention des automobilistes. (Michel est au volant sur cette partie
de notre trajet journalier et André est copilote.)
Une pause
pour déjeuner vers 13heures alors que nous n’avons fait qu’à peine la moitié du
trajet. Il faut dire que pendant les 25 premiers km nous avons eu un feu rouge tous les 1OOm.
La seconde
partie est plus roulante : on quitte la banlieue et on découvre la campagne. L event est
plutôt favorable et la température est raisonnable (30 ° peut-être ). La
circulation n’est pas intense (nous
sommes un dimanche) mais on découvre les premiers poids lourds dont certains
parfois nous serrent d’assez prêt.
Nous
atteignons San Andrés de Giles vers 18 heures et nous mettons à la recherche de
notre hôte dans cette petite ville. Tout le monde connaît Sylvana et Marin
Boldu ; on découvre que Martin est responsable du club cycliste et qu’il y
a précisément une compétition ce dimanche. On se dirige vers le « parca
communa » où on retrouve toute l’équipe : ils ont un genre de
vélodrome de 800m de piste en macadam très soigné avec virages légèrement
relevés. Très remarquable.
L’accueil
à San Andrés est extraordinaire. On nous
conduit dans une escuella où nous serons hébergés ; on nous apporte notre
dîner. L’ambiance est fameuse et laissera un grand souvenir. Nos hôtes dînent avec nous (quelques responsables
et leurs enfants très serviables (omelette, poulet grillé, pizzas, et pâtes,
boissons , le tout au-delà de ce qu’on peut consommer raisonnablement ;
les plus courageux s’efforcent de se faire comprendre avec quelques mots en espagnol ; Antoine (appelé ici
Antonio) s’exprime en italien avec un italophone. Une médecin gynécologue de la
ville qui parle un bon français a été appelé à la rescousse et nous adresse un
très gentil mot d’accueil
A 23 heures
à peu près, nous partons nous coucher dans un dortoir où chacun a trouvé
un lit.
On suit votre voyage au jour le jour ! Bon courage. Brigitte et jean-Paul
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